Chaque membre de l'association peut avoir différents personnages en lien avec le statut social, costume et l'armement
Mauranger Maurelles du Plessy
(1588 - 1648)
Je suis issu de famille de petite noblesse dormante : les Maurelles du Plessy. Je suis né le troisième jour de février 1588 à Vitré dans la maison bourgeoise et commerçante de mes parents située entre l’église Notre-Dame et le temple des Réformés. En effet le château de Vitré, grâce à sa châtelaine Renée de Rieux-Guyonne, était devenu durant les Guerres de Religions terre d’asile pour les réformés. Le temple protestant de Vitré était un des plus importants de Bretagne après Saint Malo et Nantes.
Charles Maurelles du Plessy, mon père, avait épousé ma mère Jeanne -Chantale de Saint Brice. De leur union naquirent deux enfants : André, mon frère aîné et moi. Nos parents fervents calvinistes demandèrent au vieux pasteur Merlin de nous baptiser. Mes parents faisaient commerce des fameuses toiles de lin de Vitré. Malheureusement les Guerres de religions les ruinèrent totalement. Ils laissèrent donc à mon frère ainé, en 1600 le soin de reconstruire et de gérer le bien familial du château des Bretonnieres en Erbrée complètement dévasté et en piteux état.
Au mois de mai de la même année lors d’une procession, une chicane survint entre catholiques et réformés. Elle dégénéra en carnage. Mes parents y trouvèrent la mort dans la rue d’en bas. Par la grâce de Dieu j’échappai à ces atrocités. Je me retrouvai donc seul avec mon frère ainé comme tuteur.
Cependant comme cela se produisait très fréquemment durant ces périodes troubles, une même famille pouvait être composée de membres de confessions différentes.
Ce fut le cas pour André, et son épouse Madame de Plessy Mouroin qui décidèrent de se convertir au catholicisme et firent et ériger une chapelle privative dédiée à Saint André sur le domaine des Bretonnieres pour le plus grand bonheur de Monsieur Bonnet Recteur d’Erbrée...
Pierre d’ESPINAY de Vaucouleurs
(1574 – 1616)
Né en 1574 au château de Vaucouleurs en Trélivan. C’est le troisième fils issu du mariage le 23 avril 1570 de Louis d’Espinay (1533-1600), et d’Anne de Rosnyvinen de Guitté, dame de Vaucouleurs et d’Yvignac, fille de Guy du Rosnyvinen, seigneur de Guitté et de Vaucouleurs, assassiné en 1562 par Briand de Chateaubriand, et de Jacquemine du Boisrioult qui se remariera en 1568 avec l’assassin de son premier mari décrit comme un triste sir, débauché, ivrogne et violent.
Lorsque la guerre éclate en 1589 entre les factions royaliste et ligueuse, Louis D’Espinay soutient d’abord le duc de Mercoeur, mais au début 1594 après la conversion du roi Henri IV au catholicisme, il se range de son parti. Cette même année Pierre prend les armes dans les forces royalistes du duc d’Aumont en tant que sergent puis lieutenant dans une des compagnies d’arquebusiers à cheval.
Comme beaucoup de jeunes gentilhommes de Bretagne désargenté par la naissance, la guerre de la ligue est l’occasion de se faire un nom et de faire fortune soit par la rapine et le rançonnement des pays traversés soit par les honneurs des actions menés. La chance sourie à Pierre à trois reprises, lui apportant une petite richesse. A la fin des évènements il achètera un titre de capitaine d’une compagnie de mousquetaire.
C’est dans cette même période de trouble qu’il rencontre Samuel Champlain en 1596, alors enseigne du sieur de Millaubourg, ils garderont contact pour finalement se recroiser quelques années plus tard.
Entre 1605 et 1608, il prend part aux expéditions de François Dupont-Gravé en tant que capitaine des arquebusier (une dizaine d’hommes) pour assurer la sécurité de l’équipage, durant la période de traite à Tadoussac, en Nouvelle France
Lors du voyage de 1609, Pierre d’Espinay revient à la tête d’une compagnie d’une soixantaine d’arquebusier et mousquetaires, afin d’épauler Champlain dans l’établissement de l’habitation de Québec. Ils partent ainsi en expédition contre les Iroquois dans le sud du territoire avec les Algonquins, Hurons et Montagnais rencontré. Pierre et ses hommes rebrousserons chemin avant l’affrontement laissant Champlain seul avec deux soldats et une soixantaine d’autochtones
Durant l’hiver 1610, Pierre d’Espinay est gravement malade, il est alité pendant plusieurs semaines avec de la fièvre et traverse des périodes de délire. Il sort affaiblis de cette période et ne repartira plus sur les mers. AU printemps sa compagnie est reformé pour accompagné Henri IV vers le comté de Juliers contre l’Espagne et les Hasbourg. Quelques 32 000 fantassins, 5 000 cavaliers et 100 canons sont réunis en Champagne, à Chalons et Mézières, pour se préparer à marcher contre l’Espagnol, Mais l’assassinat de Henri IV retarde l’expédition et est réduite par la régente Marie de Medicis à moins de 10 000 hommes. Pierre retourne en Bretagne.
Il meure le 8 janvier 1616 après avoir été mortellement blessé, 2 jours plutôt, lors de la bataille de Saint-Maixent, en Poitou entre les troupes royaliste et celles des princes rebelles lors de la seconde guerre civile. Le 13 janvier un armistice est signé entre les partis.
ANTHONY dit " L'Élégant"
histoire à venir...
"le Druide" 1588/1629
Venant des Marches de Bretagne, de la p'tite bourgade de Braello et étant grouillot de base, donc pas de sang bleu, je suis Mercenaire Arquebusier au service du plus offrant mais attention ! obligatoirement catholique! J'suis toujours en train de marmonner dans ma barbe et me référent tout le temps à la mère nature, les autres grouillots m'ont baptisé et affublé du sobriquet " le Druide" un comble pour un gars qui tourne pas tout le temps rond... tout ca à cause que quand je pars au combat, j'ai ma serpette à ma ceinture, taillante et fort utile dans le métier que je fais. Je vous rassure dans ma famille on mange pas du pain d' hérétiques et je le dis haut et fort: " je suis un bon chrétien de notre sainte église catholique, apostolique et romaine et certainement pas un de ces réformés ! De par le fait que même si mon sergent à parié sur ma fin probable, à Groenllo en Flandres d'une balle de mousquet en pleine poire ......